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Alors ? Dans quelle direction déplacez-vous cette aiguille 😀 ?
Deux fois par an, c’est le même cirque : « Comment garder la forme avec ce maudit changement d’heure ? Avec les enfants, le boulot, la maison et les miettes de vie sociale, comment rester éveillé en modifiant mon réveil deux fois par an ? »
Le piège, c’est qu’on n’est pas seuls dans cette galère… Les enfants trinquent autant que nous. Parents ou pas, le changement d’heure ne rate personne.
Et puis, soyons honnêtes : la qualité du sommeil de nos enfants influe directement sur la nôtre. Impossible d’ignorer ce lien.
Ça mérite d’y réfléchir, non ?
En passant, si vos enfants peinent à trouver le sommeil, téléchargez le guide « 40 clés pour faire dormir bébé » que j’ai concocté pour vous. C’est cadeau.
Qu’on gagne ou qu’on perde une heure, notre santé ressent forcément le contrecoup. Voici concrètement ce que cela implique :
- Troubles du sommeil. La production de mélatonine (l’hormone du sommeil) et de cortisol (celle qui nous met en alerte) est décalée par les variations de lumière naturelle.
- Une poussée de fatigue persistante.
- Variations d’humeur, qui peuvent rendre irritable, morose ou à bout de nerfs.
- Problèmes d’attention et de concentration, source d’accidents domestiques, au travail ou sur la route.
Mais au fond, pourquoi continue-t-on à changer d’heure ?
Cette règle a été instaurée en 1976 en France, puis étendue à l’Europe en 1998, avec l’idée de réaliser des économies d’énergie.
Sur le papier, l’idée paraissait lumineuse. Mais les études récentes montrent que le gain énergétique du soir est effacé par une hausse de la consommation à d’autres moments de la journée.
En mars 2019, la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale a mis les pieds dans le plat : 8 citoyens sur 10 dans les États membres se sont déclarés favorables à la suppression pure et simple du changement d’heure.
La fin du changement d’heure approche-t-elle ?
Impossible de savoir où en sont les débats. Je ne siège pas à l’Assemblée nationale.
Mais en attendant que la situation évolue, autant adopter quelques réflexes pour garder votre énergie et traverser ce cap sans y laisser des plumes.
Que faire avant le changement d’heure ?
Préparer progressivement son horloge interne
Pour l’heure d’été, commencez quatre jours avant en avançant l’heure du coucher de toute la famille de 15 minutes chaque soir. Même chose pour le réveil. Cette adaptation en douceur limite le choc le jour J.
Limiter les excitants
Réduisez la consommation de stimulants une semaine avant le changement. Cela aide votre corps à réguler naturellement la mélatonine, et l’endormissement sera plus facile.
Réhabiliter la sieste
Ce week-end-là, prenez le temps de faire des micro-siestes. Pour apprendre à les optimiser, cliquez ici.
Moins de lumière le soir
Réduisez l’exposition à la lumière artificielle au moins deux heures avant d’aller au lit : éteignez les écrans, privilégiez une activité calme avec vos proches. Ce temps peut devenir un vrai moment de partage, loin du tumulte quotidien.
Pensez à vous
Si vous préférez être seul(e), reprenez ce livre délaissé ou accordez-vous un bain chaud. Si le temps vous manque, cliquez ici : j’ai rédigé un article pour vous aider à mieux profiter de vos pauses.
Dîner léger et tôt
Pensez aussi à dîner léger, avant 21h. Un repas trop copieux, pris trop tard, complique l’endormissement.
Anticiper le réveil
Le jour du changement, préparez-vous en réglant deux réveils la veille. De quoi éviter le stress de rater l’heure, et gagner en sérénité.
Levez le pied sur les sorties
Les soirs précédant le changement d’heure, évitez les nuits blanches et privilégiez le repos.
Et après le changement d’heure ?
Le jour J, sortez du lit sans traîner dès que les réveils sonnent. C’est rude, mais c’est ce qui aide le corps à s’ajuster.
Installer un rituel énergisant
Pour démarrer en douceur
Bougez dès le réveil : buvez un verre d’eau à température ambiante.
Optez pour un petit-déjeuner riche en protéines et en fruits. Évitez les sucres rapides pour tenir toute la matinée et ne pas subir le fameux coup de barre de 11h.
Pour l’esprit
Accordez-vous cinq minutes pour méditer. Même sous la douche ou dans les transports, ce temps de recentrage fait la différence. L’idéal reste de s’isoler dès le réveil, pour un bénéfice maximal.
Notez vos tâches du jour sur papier. Savoir où on va désamorce la pression.
Prenez une grande inspiration et visualisez votre journée : listez mentalement les rendez-vous, les missions, et imaginez-vous arriver au bout.
Pensez à sourire. Oui, même si cela paraît étrange, forcer un sourire a un impact direct sur le moral. Essayez, l’effet est bluffant.
Pour le corps
Étirez-vous, baillez. Réveillez doucement votre musculature.
Enchaînez avec une douche, idéalement en terminant par un jet frais.
Exposez-vous à la lumière du jour rapidement. C’est le meilleur signal pour relancer votre horloge biologique.
Et si vous pouvez, bougez dès le matin. L’activité physique, même modérée, aide à réguler le rythme circadien, c’est la technique de nombreux voyageurs pour réduire le décalage horaire.
Changer d’heure : et si c’était l’occasion de revoir ses habitudes ?
Pas besoin de formule magique : quelques ajustements suffisent à limiter la casse côté sommeil, moral et énergie.
Mon ultime conseil ?
Saisissez cette période pour tester de nouvelles routines (voir ici comment les tenir sur la durée). Ce moment de transition peut devenir une vraie opportunité pour repenser vos habitudes.
Profitez-en pour réinventer les rituels en famille. Le changement d’heure peut resserrer les liens, à condition de modifier un peu les soirées et les matins.
C’est aussi le bon moment pour passer en revue votre organisation et votre gestion du temps, histoire de corriger les petites erreurs qui vous épuisent. Pour aller plus loin, cliquez sur ce lien : j’ai écrit un article complet sur le sujet.
Maintenant, à vous de partager : quelles sont vos astuces préférées pour traverser le changement d’heure sans en pâtir ? Ces conseils résonnent-ils avec votre quotidien ? Racontez-moi tout en commentaire, j’ai hâte de vous lire.
